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Une longue tradition de transmission du nom du père
Dans l’antiquité grecque et romaine, le nom a d’abord servi à désigner un individu, puis une fonction avant de permettre de connaître l’origine de l’individu et donc de prendre un caractère familial.
La tradition française qui a perduré jusqu’à la Révolution datait de l’ordre féodal (fin du XIème siècle). On transmettait les biens et le nom de famille aux générations suivantes au premier fils né (primogéniture).
En 1539, l’Ordonnance de Villers-Cotterêts marque une étape importante avec l’obligation pour les prêtres de tenir des registres de baptêmes avec mention du nom de baptême et du patronyme. Les noms des familles catholiques sont donc consignés dans ces registres (mais sans souci d’orthographe).
Plus tard, la Révolution impose l’identité du nom de famille pour une même fratrie. Il faut noter que le Livret de famille n’apparaîtra qu’un siècle après la Révolution.