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Le regard des collègues est d’autant plus important qu’en tant que femme enceinte on est la première à s’interroger : Comment assurer au travail en tant que femme enceinte ? On se voit facilement affublé d’un surnom pas forcément flatteur comme « petite maman ». Les questions et les réflexions sont de rigueur : « encore une femme enceinte ! », « il faudrait interdire que les femmes soient enceintes pendant la période chargée. » Rien de grave dans l’absolu, cependant ces commentaires peuvent être mal vécus par les femmes rendues un peu plus sensibles par leur maternité.
L’attitude de la hiérarchie n’est pas non plus toujours très positive. Les préjugés ont la vie dure : Une femme enceinte travaillera moins… Il est vrai qu’une femme enceinte est appelée à partir en congé maternité et donc à être remplacée pour une période plus ou moins longue, une situation qui nécessitera des ajustements au sein des équipes. La hiérarchie doit prendre en considération cette donnée et faire en sorte que cela se passe le mieux possible, car après tout, personne n’est irremplaçable.
Cela ne justifie pourtant pas les réflexions comme celle que Louise a entendue de la part de sa supérieure hiérarchique de retour de son deuxième congé maternité : « Maintenant que tu les as pondus, tu vas pouvoir te remettre au travail. »
De même, comment justifier la détresse de Suzanne, consultante, dont la hiérarchie a demandé de camoufler sa grossesse le plus longtemps possible à la société dans laquelle elle était détachée. De vêtements amples, en rendez-vous médicaux pris à la sauvette, sans parler des nausées à cacher tant bien que mal, rien ne lui a été épargné.