Petitestetes.com a rencontré Brigitte Toulemonde, une ancienne enseignante, qui a travaillé en s’inspirant des ouvrages d’Antoine de La Garanderie. Elle explique : « la lecture de ses œuvres a complétement bouleversé la façon d’enseigner d’une équipe de notre collège et changé notre regard sur l’apprentissage des élèves. Plus de jugement, d’accusation de paresse ou de distraction volontaire, mais un dialogue pédagogique avec l’élève en vue d’utiliser au mieux ce qu’il sait faire pour le mettre en confiance et progresser. »
Par des exemples concrets, Brigitte Toulemonde nous propose des pistes pour aider les enfants et élèves à trouver leurs formes d’apprentissage et de mémorisation.
D’abord apprendre et ensuite évaluer
Les enfants du primaire ont désormais régulièrement des listes de mots à savoir écrire. En général, ils sautent la phase d’apprentissage pour tout de suite passer à l’évaluation : ils demandent qu’on leur dicte les mots. Et puis, s’ils se trompent, les parents font réécrire plusieurs fois le mot erroné. C’est parfois efficace, pour certains types d’apprenants…
Rien ne sert de courir, il faut partir à point : il est plus prudent de prévenir que guérir et de prendre le temps de l’apprentissage. Il est important de savoir si celui-ci est effectué en classe, ce qui n’est pas du tout évident.
Donc, commencez par demander à votre enfant comment le maître / la maîtresse a introduit ces mots :
- Etaient-ils contextualisés (lus par exemple dans une histoire) ?
- Les a-t-il/elle écrits au tableau ?
- A-t-on ensemble analysé les difficultés, cherché des astuces pour les retenir ?