Des pistes pour pratiquer la méditation informelle dans son quotidien
La méditation formelle implique d’avoir été « initié » à cette pratique et d’être capable de dédier du temps pour réaliser des médiations « guidées ».
Etre en pleine conscience ne nécessite pas forcément une organisation exceptionnelle. Il est possible de pratiquer quelques exercices qui peuvent vous permettre de vous entraîner à être dans l’ici et maintenant…
- Respirer
Observer en fermant les yeux les inspirations et les expirations, qui s’enchaînent, nous reconnectent à la vie, nous permettent de baisser la tension.
- Ressentir son corps
Sous la douche par exemple, prenez le temps de ressentir l’eau qui coule sur votre corps, la température que vous ressentez, les sensations que cela provoque, le parfum du gel douche… vous vous apercevrez peut-être que la réunion de toute à l’heure s’est invitée dans votre douche…. Une manière de voir qu’on n’est pas là, ici et maintenant.
- Ralentir
L’enchaînement des bouchées à table pour retrouver la sensation des aliments dans sa bouche, leur texture, leur goût…..
Le rythme de la marche en ressentant le contact du pied avec la chaussure, le sol, quitte à fermer les yeux pour mieux appréhender ces sensations.
- Savourer
Profiter vraiment du câlin avec ses enfants, de la joie partagée d’une partie de fous rires avec les siens…
Ressentir le bien-être que cela procure, la joie d’être ensemble…
Un exercice utile : lister chaque jour, pourquoi pas avant de dormir, 3 moments agréables que vous avez vécus pendant la journée… cela permet de prendre conscience de leur présence, de ressentir à nouveau les bienfaits qu’ils ont provoqués chez vous, et vous permet de vous préparer à la nuit avec des souvenirs agréables plutôt que des ruminations négatives.
- Prendre de la distance par rapport à ses pensées automatiques
Repérer les pensées négatives qui pourraient vous entraîner à reproduire des schémas automatiques et ouvrir sa conscience vers d’autres perspectives…
« La chambre est comme toujours un vrai capharnaüm »… peut-être suis-je en train de généraliser à outrance (la semaine dernière, elle était rangée), ou d’espérer la perfection (à quoi bon ? sera-t-il moins heureux si la chambre est dérangée ?)