En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des publicités ciblées adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visites.
Le premier enseignement de la discipline positive est de faire se rencontrer nos attentes : ça veut dire quoi pour toi : ranger sa chambre ? débarrasser la table ? la conception d’un dimanche réussi ? La vision des parents risque de diverger sensiblement de celles des enfants. Débarrasser la table équivaut pour l’enfant à enlever son assiette et pour l’adulte à avoir tout rangé et passé l’éponge… Pour éviter les malentendus, il s’agit donc d’instaurer le dialogue pour partager les visions différentes et en identifier une commune, qui soit respectueuse des deux parties. On est là au niveau de la bienveillance dans un lien horizontal.
Le deuxième enseignement est que nos enfants reproduisent le modèle qu’ils observent à travers leurs parents (rôle du disciple). Ce sont les neurones miroirs qui agissent dans ces situations. Il est donc vain d’essayer de demander aux enfants de décrocher des écrans (TV, ordinateurs, téléphones…) si nous sommes nous-mêmes toujours rivés à notre portable par exemple.
Tout comportement a une raison d’être. Quand nous voulons faire progresser nos enfants par rapport à une difficulté rencontrée dans la façon de vivre ensemble, la première question que nous devons nous poser avant de réagir est d’identifier le besoin derrière le comportement et ne pas s’intéresser forcément au résultat à court terme. Se demander ensuite quelle est la compétence qui lui manque à cet instant ? Comment puis-je l’aider ? Par exemple, si un enfant ne se sent pas reconnu et a un sentiment de non appartenance à un groupe (à l’école, dans la famille…) suffisamment satisfait, il dépensera toute son énergie à trouver sa place par des comportements souvent inappropriés. Si son sentiment d’appartenance est reconnu, il pourra alors plus facilement s’ouvrir et utiliser son énergie pour s’améliorer. Certains comportements peuvent aussi être la mésinterprétation de certaines expériences liées à des perceptions qu'a eues l'enfant : les comportements régressifs à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petit sœur peuvent par exemple être liés à la perception qu’on ne s’occupe plus que du bébé parce que les parents l’aiment davantage.
Commentaires